Et voilà la première d’une série de fleurs

Cette composition sur la technique des « Layered Glass » (vitres en calques) est réalisée à la peinture acrylique et rendue à partir d’un code informatique (creative coding) structurant et contraignant :

• Il y a des points aléatoires sur lesquels sont lancés des algorithmes de « colonisation spatiale », les mêmes qui servent à la simulation d’arbres. Cela crée la végétation. Les bouts de branches stériles (cul-de-sac) sont matérialisés par des cercles de tailles aléatoires.
• De cette végétation est calculée la plus vieille tige, c’est-à-dire celle qui est allée la plus loin, la dernière terminée. Cette tige est celle de la fleur. Elle est le bon choix (le plus loin vers le haut) entre toutes les solutions de colonisation de l’espace. Ces choix, embranchements, sont matérialisés par des cercles verts.
• Les cœurs de la marguerite respectent strictement la phyllotaxie, c’est-à-dire l’ordre et la structure végétale basés sur la suite de Fibonacci (même motif qu’un cœur de tournesol par exemple), et tend donc vers l’angle d’or (137.5°). Le cœur central contient 144 points.
• Le nombre de pétales effeuillés varie aléatoirement, en angle de départ et en nombre. Son sens a 15% de chance d’être inversé et représentatifs d’un effeuillage de gaucher.

Ainsi, le monotype, de face, représente une marguerite figée à plat.

En perspective, le monotype révèle une temporalité, en écho évasé : son effeuillage courtois et sa ritournelle : Je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément …

Cette réalisation est présente en vitrine à la « Galerie de Lans » à Chambéry.